Déforestation : le "poumon vert" de la planète en danger
La dette écologique définit le dépassement des limites de la capacité de la planète à régénérer ses ressources naturelles et à absorber les déchets et la pollution générées par les activités humaines. Ce concept repose sur l’idée que les sociétés consomment plus que ce que la Terre peut offrir de manière durable. Lorsque nous exploitons les ressources naturelles plus rapidement qu’elles ne peuvent être renouvelées, comme dans les cas de déforestation, d’épuisement des sols ou de surpêche, nous contractons une dette vis-à-vis de la nature. Cette dette se manifeste également par l’accumulation de polluants dans l’atmosphère, tels que le dioxyde de carbone, contribuant ainsi au réchauffement climatique. L’enjeu principal est que, contrairement à une dette financière, la dette écologique est souvent irréversible à court terme, mettant en péril la biodiversité et la stabilité des écosystèmes dont dépendent l’avenir de l’humanité. Réduire cette dette implique une transition vers des modes de production et de consommation plus durables, limitant l’impact environnemental. En France, l’objectif zéro émission nette en 2050, présente des difficultés en raison de la diminution de l’absorption du CO2 atmosphérique.